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Virée nocturne - L'intégrale



Une silhouette se découpe au loin dans la pénombre de cette nuit moite. Seule, immobile, fine, elle semble envoûter ses alentours. Tant les éclairages diffus que le noir intense de cette nuit sans lune semblent avides de l'envelopper, de la caresser. La nuit n'a d'yeux que pour Elle.

Je l'observe au loin alors qu'Elle m'attend. Profitant égoïstement de cet instant où Elle ne m'appartient pas encore, de cet instant où, dans son unicité, elle appartient au monde, au moment présent et où tout est encore possible. Lorsque je me déciderai à m'approcher enfin, lorsque mes sens m'ordonneront de rompre cette contemplation addictive pour me l'accaparer et l'arracher au déroulement du temps, lorsque je déciderai de l'emmener dans cette bulle de légèreté qui l'attend, les possibilités se mêleront en une réalité façonnée tant par mes désirs que par les siens.


Elle semble impassible, calme, résolue. Sa silhouette est presque immobile, comme si cette attente était usuelle. Il n'en est rien. La convocation qu'elle a reçu sans préavis n'a pas manqué de l'ébranler. Assise à son bureau, abattant le quotidien, elle a reçu ce bouquet de 20 roses rouges auxquelles les épines n'avaient pas été ôtées. Elle a ri, sourit, plaisanté avec ses collègues. Puis elle a saisi l'enveloppe abritée au sein des pétales rouges inoffensifs. Les gloussements de ses collègues retentissaient encore à ses oreilles alors que le sang lui montait aux joues. Que ses sens s'enflammaient. Que d'efforts a-t-elle du faire pour ne rien laisser paraître de l'envahissement de sa conscience par ses sens. C'est la première fois qu'elle était mouillée ce jour-ci, seule au milieu de ces collègues qui ne pouvaient deviner les mots qui la plongeaient dans cet état fébrile où plus rien n'existe que la plénitude du désir. Le message n'était pas signé, Il n'en avait pas besoin. Elle sait lui appartenir.


"Ce soir, 22h30 devant l'immeuble. Sous ton manteau, tu porteras ta robe noire près du corps, tes escarpins les plus hauts et une paire de bas noirs. Rien ne doit gêner l'accès à ta chatte. Tu es à moi ne l'oublie pas."


La voilà maintenant, seule au milieu de la nuit dans cette tenue qu'il lui a imposée. Elle se sent, se sait incroyablement désirable. L'air chaud et humide de cette soirée se glisse entre ses cuisses, effleure ses lèvres qui étaient encore luisantes il y a quelques heures alors qu'elle se caressait avant de se changer. Elle est bouillonnante d'appréhension. Décidée à lui faire payer cet ordre et désireuse de s'abandonner à son homme pleinement, entièrement et sans limites. C'est ainsi qu'Elle est. C'est ainsi qu'ils sont.

D'Elle naît le désir.


Il est temps. Je demande au chauffeur d'avancer lentement dans sa direction. A chaque mètre qui me rapproche de sa silhouette un détail m'apparaît et accroît mon impatience. Je distingue désormais ses hauts talons fins, comme je lui ai demandé. Ses jambes galbées, interminables disparaissent sous son manteau qu'elle tient fermé contre elle. La hauteur de ses talons accentue sa cambrure naturelle et met en valeur un cul merveilleusement arrondi, objet de mes plus violents désirs. Encore quelques mètres et mon regard poursuit sa progression le long de ce corps qu'elle m'offre avec tant de volupté et de malice. Je distingue maintenant son visage. D'ange il sait devenir démon, d'ingénue il sait la métamorphoser en provocatrice incendiaire. Ses lèvres rouges se détachent dans la nuit, le faible éclairage l'enveloppant ayant visiblement décidé de profiter de ses lèvres charnues, sensuelles et dessinées pour s'y prélasser.

Ce soir elle sera démon, son visage a choisi.

Me voilà à sa hauteur. J'ouvre la portière afin qu'elle puisse s'installer à mes côtés. Alors qu'elle se penche pour pénétrer dans la berline sa chevelure accroche mon regard. Sauvage, ondulante, tel un fleuve se déversant après une pluie soudaine, sa chevelure lui descend au bas du dos.

J'assiste, maître de moi-même malgré la bouillonnante vague de désir qui m'assaille, à la danse de ses jambes gainées de nylon noir, au mouvement voluptueux de son corps prenant place à mes côtés.

C'est là qu'il me saisit. Y résister est futile. En ai-je seulement l'envie dès lors qu'il nourrit intensément mon désir? Il est là, joueur, frondeur, plein de défi, me bousculant, cherchant à me déstabiliser. L'intensité qui en émane assaille chaque cellule de mon corps, chaque parcelle de mon âme. Le bleu, la profondeur de ce regard n'ont aucun équivalent si ce n'est le fameux Blue Hole du Bélize. Insondable, il s'ouvre à moi ce soir. Elle relève alors imperceptiblement son menton, un délicieux sourire plein de mystère se dessine sur sa bouche dont le rouge incandescent irradie mon être, ses yeux flamboyants cherchant une fois encore à me faire perdre pieds, à déchirer le voile qui fébrilement tente de retenir mes pulsions qu'Elle aime tant déchaîner.

Ce soir Elle sera indomptable.


Et pourtant, ce soir, Elle sera mienne, totalement, entièrement, sans pudeur ni limite. Loin de me désarçonner ce regard provocateur, accentue ma fermeté autant que mes envies les plus sombres. Celles-ci, qui surgissent en moi brutalement sous la pression de ces heures d'attentes et maintenant de la violente attaque de son regard soutenu par la sensualité de son corps parfait, changent quelque chose dans mon propre regard. Cette imperceptible modification, Elle la connaît. Elle l'effraie tout autant qu'elle la rend humide. Elle déclenche en elle un tourbillon de sensations qui lui saisissent le ventre. Elle ressent alors son assurance d'effriter doucement. Alors qu'en entrant dans cette berline sombre, sûre de son pouvoir sur mes sens, Elle s'imaginait prendre les rênes de nos pulsions communes, Elle s'aperçoit soudain, qu'une fois n'est pas coutume, mes désirs la conduiront ce soir là où Elle n'a jamais encore osé s'avouer vouloir s'abandonner. A cet instant, alors que son assurance laisse la place à la domination de ses sens, Elle n'est plus qu'envies.


"Que va-t-il m'arriver?" se dit-elle.


Je lui souris à mon tour. Je n'essaie pas de dissimuler l'aspect carnassier, prédateur de ce sourire, mon regard m'ayant d'ores et déjà trahi. Je la sens se tendre. Non pas d'inquiétude mais de pure excitation. Ses sens sont affolés. Elle voudrait tout à la fois fuir et se jeter toute entière dans le plaisir qu'Elle anticipe. Aucune réaction de son corps ne m'est étrangère. Elle est trempée je le sais. Elle ne porte pas de string. Seuls ses bas noirs séparent sa peau du siège de la voiture. Son excitation coule sans doute déjà entre ses cuisses vers le haut de ses bas. Je peux déjà sentir le goût de son excitation, la chaleur de sa chatte et les palpitations de son clitoris sur ma langue. J'ai faim d'Elle. Mon sexe tendu et gonflé, déforme outrageusement le pantalon de mon costume.


Elle le voit, ne peut l'ignorer.


C'est le moment. Sans qu'aucun mot n'ait été échangé, alors que seuls nos corps et nos regards se sont exprimés, le chauffeur patientant impassiblement ne pouvant ignorer l'ouragan de pulsions et d'envies dévastant sa voiture, je lui tends délicatement le bandeau noir en soie. Son regard s'affole alors. Passe de mes yeux à ceux du chauffeur qui bien évidemment face à tant de beauté et de sensualité ne peut s'empêcher de l'admirer pour revenir vers ce bandeau. Je la vois un court instant hésiter. Je la connais si bien. Je n'ignore pas que derrière cette imperceptible hésitation tout son corps lui hurle une fois encore de s'abandonner, de lâcher prise. Elle en crève d'envies. Elle saisit le bandeau. Le passe autour de ses yeux. Il s'en faut de peu pour que je n'aie pas le temps d'apercevoir ce nouveau regard qu'Elle me lance alors. Il n'est plus qu'expectative enfiévrée.


Ce soir, je le sais, d'Elle naîtra le plaisir…


***

La chaleur envoûtante de son désir m'enveloppe. Sa fébrilité naissante mêlée à son excitation emplit l'habitacle de la voiture. Quelques secondes à peine se sont écoulées depuis qu'elle a posé le bandeau sur ses yeux.


Court instant où seul le son de nos respirations et de la circulation tentaient de pénétrer cette bulle dans laquelle nous nous trouvions alors. Le regard du chauffeur dans le rétroviseur, avide ne se détachant plus désormais de son entre cuisse ouvert laissant deviner au-delà du haut de ses bas noirs soyeux et au travers de ces ombres prudes, la beauté de son intimité, de sa chatte enfiévrée.


Je la contemple ainsi. Je profite de cette bulle indécente qui nous entoure pour absorber les ondes dégagées par son excitation mêlée de cette légère appréhension qu'elle, comme moi, savons fugace et temporaire. Rien ne sera jamais plus beau, plus désirable que ce moment partagé à deux. Ce moment où nos sens en ébullition restent pourtant contenus, intériorisés tout en se mêlant grâce à cette complicité qui nous unis et nous guide. Cet instant où la frustration n'existe pas, mais où les corps ne s'expriment qu'à demi-mots, qu'à voix basse, anticipant leur libération prochaine dont l'heure exacte reste pourtant inconnue.


Elle est étourdie. Étourdie par ces sensations qui l'enveloppent, par ce regard flou qui perce notre bulle et qu'elle sait posé sur elle. Elle ressent le désir de deux mâles excités l'entourer, chercher à pénétrer ses propres envies, faute, de pouvoir maintenant pénétrer son corps. Elle aime cette sensation. Elle assume pleinement cet effet à la fois physique et psychique qu'elle sait créer à l'envie chez les hommes. Rien ne l'excite plus que de savoir leurs queues bandées engoncées dans leurs pantalons et désespérées d'en jaillir pour avoir le privilège qu'au moins une d'elle n'aura jamais de toucher, caresser, pénétrer son corps. Cette simple pensée créé une rivière d'excitation entre ses lèvres gonflées et sensibles. La pauvre queue désemparée, elle le sait également, sortira solitaire de ce pantalon, peut-être dès qu'elle aura quitté cette voiture, pour être branlée sur l'image fantasmée qu'aura gardé d'Elle ce pauvre chauffeur. Elle se délecte de son pouvoir.


Enfouie dans sa délectation, elle n'a pas entendu sa portière s'ouvrir et ma voix lui susurrer


"Prends ma main."


A moitié encore dans son rêve humide, elle revient soudain dans l'instant. Le millier de question qui l'assaillaient avant qu'elle ne s'abandonne au plaisir pervers de sa domination érotique et qui n'ont jamais franchis ses lèvres la saisissent à nouveau. Où va-t-on? Pourquoi tant de mystère? Quelles limites franchirons-nous cette fois? Aucune n'obtiendra d'autre réponse que par l'expérience. Son appréhension, un instant évanouie et dissipée dans leur bulle, tente sournoisement de refaire sa place au creux de son ventre.


C'est ce moment précis qu'il choisit pour lui prendre doucement la main. Alors tout s'évanouit. Ne reste en elle que cette sensation de chaleur qui débute là où leurs mains entrent en contact et qui se propage en elle. Cette chaleur diffère en nature, en sensation et surtout en intensité de celle que le soleil lui procure lorsqu'elle lui offre lascivement son corps en été. Cette chaleur pénètre, enivre, bouscule, explose. Elle brûle aussi. Pas une brûlure qui marquerait sa peau comme celle de ce soleil d'été lorsqu'il est trop audacieux ni comme celle, plus exquise et brièvement douloureuse, des fessées qu'il lui inflige lorsqu'elle enfreint leurs règles de jeu ou pire, et meilleure à la fois, celle de cette cravache réservée aux conséquences de ses effronteries qu'elle ne peut ni veut retenir, peut-être, se l'avoue-t-elle à l'instant, dans l'espoir d'être justement et délicieusement punie; cette brûle qui la parcourt en cet instant merveilleux est celle qui la consume et la nourrit depuis deux ans maintenant, depuis qu'ils s'aiment de cette passion irrésolue et insouciante et que l'un comme l'autre a pris le contrôle sur les vices, les perversions et le désir de son alter ego.


Cette brûlure, elle l'appelle jour après jour et en cet instant elle se répand en elle comme une coulée de lave incandescente.


Il l'attire alors vers lui pour l'inviter à sortir de cette voiture. Elle craint d'y laisser leur bulle mais constate qu'au contraire, au lieu de s'éloigner, la bulle s'adapte à leur environnement et se déplace au gré de leurs vagabondages libertins. Ses jambes longues magnifiques, mises en valeur par ses escarpins noirs vernis aux talons sans fin et par le nylon qui gaine ses cuisses parfaites se déploient alors pour la guider plus près de son amant. Toujours si peu de mots de sa part pour toujours plus d'incertitudes. L'appréhension terrassée par cette brûlure divine a battu en retraite. Ne reste plus en elle que l'envie, l'envie de jouir, de faire jouir, l'envie de se fondre dans le plaisir et l'exaltation des sens.

Peu de bruit autour, il est déjà tard dans la nuit. Elle est extatiquement belle, sexy, sensuelle dans la lumière chaude et faiblarde du lampadaire qui tente d'accrocher son corps de rêve avant qu'elle ne rejoigne les ombres de la nuit pour ensuite offrir, une fois encore, son corps aux caresses du lampadaire suivant à son tour craint cette seconde fatidique où elle quittera son enveloppe luminescente. Je la guide sur quelques pas pour me diriger vers cette haute porte en bois, au milieu de cette avenue parisienne. La vie nocturne nous entoure. Quelques couples baisent sans doute. Certains avec amour, d'autres avec désespoir. Les corps s'enlacent, se mélangent sagement avant d'exulter. D'autres, malheureusement bien plus nombreux dorment, regarde la télévision ou, encore plus rarement, lisent. Leur vie est ennuyeuse car ils n'ont pas le bonheur d'être avec Elle.

Je sens sa main presque tremblante au sortir de la voiture qui se raffermi à chaque pas. Je la vois se redresser, son menton si parfaitement dessiné se relever légèrement comme elle le fait lorsque la confiance en sa sensualité la possède et que rien de ce qui l'entoure ne sait comment ne pas fondre ou bander. Sa démarche est légère, féline, joueuse. Je sais à cet instant que ses vices ont une nouvelle fois vaincu son appréhension, douce aberration qu'elle conserve et cultive simplement pour le plaisir de la vaincre à chaque nouveau jeu.


Nous voilà face à cette porte dont seul je connais le débouché. Elle, ses yeux toujours bandés, approche son corps du mien. Le léger manteau qu'elle porte ne peut me tromper sur la proximité de sa peau tant la tenue que je lui ai imposée ne s'encombre pas de tissus superflus. Ma main quitte alors la sienne pour se poser au bas de son dos pendant que je compose un code du bout des doigts de ma main gauche. La courbure de ses reins me saisit comme à chaque fois par sa perfection. Son cul merveilleusement arrondi invite ma main à poursuivre sa découverte. Je ne peux y résister et la laisse glisser sur l'arrondi de ses fesses.


Mon sexe est dur, tendu. Si je laissais mon corps me diriger je la plaquerais ici contre le mur de cet immeuble pour la baiser bestialement. Mais ce soir, là n'est pas le jeu. Je me discipline et parviens à composer le code qui nous sépare de la promesse du vice. Je pousse alors la porte de ma main gauche et l'invite par une légère poussée sur ses fesses à avancer.


***

Le claquement de son talon de douze centimètre résonne dans le hall de l'immeuble. Son bandeau ne lui permet de distinguer qu'une faible luminosité. Bien entendu à cette heure-ci aucun bruit de vie ne trouble l'immeuble. Seul le claquement de ses talons se répercutant sur les murs et le plafond haut de cet immeuble vient troubler la quiétude de son environnement. Elle se sent si femme vêtue ainsi. Elle se sait irrésistible, surtout pour Lui. C'est comme ça qu'elle se sent lui appartenir. La main de son amant a désormais relevé délicatement le manteau pour poursuivre le caressant guidage qu'il exerce par délicates pression sur son cul. Elle coule littéralement au contact de cette main qui a déjà tant parcouru son corps et dont elle connait chaque subtilité. Elle peut dire à la simple pression qu'elle exerce, l'état d'esprit qui anime son propriétaire. Et ce soir, cette pression lui crie son envie. Elle pourrait supplier pour que ses doigts viennent la caresser. Mais elle sait que ce soir elle est à lui et qu'elle n'est pas en droit de réclamer. L'idée pernicieuse de la désobéissance et du plaisir de la punition se fraie un chemin au milieu de ses pensées mais est vite refoulée par la crainte d'interrompre un jeu qu'elle perçoit désormais comme une nouvelle source de plaisir inattendu.


"Attention aux marches. Monte doucement."

Toujours aussi peu de mots prononcés. La rareté de la voix de son amant ce soir créé une expectative presque irritante. Toutefois, les rares mots prononcés sont si inattendus qu'en résonnant dans le silence de la nuit et la pénètrent bien plus profondément en elle que s'il la couvrait de compliments. Elle discerne dans le timbre de sa voix si ferme une bataille homérique contre les envies qu'elle sait l'assaillir, le poussant à la saisir pour se défouler en elle. Elle ne peut refréner un léger sourire de fierté à cette idée.

La brève douleur n'a d'égal que l'intensité du bruit qui résonne dans ce hall. Elle connaît si bien cette délicieuse brûlure qui maintenant parcours sa fesse gauche.

"Reprends-toi. Ne sois pas si fière… pas encore." Lui dit-il de sa voix grave, sur un ton ferme et doux à la fois.

Son sourire s'efface, je la connais si bien. Je guettais, j'attendais cette expression familière. C'est son tempérament, docile, soumise mais si rebelle. Elle me rend fou par ce mélange instable avec lequel elle sait si bien jongler et me séduire.


Je caresse sa fesse rougie et l'invite à passer devant moi. Une fois encore je me laisse hypnotiser par le mouvement de ses jambes mise en valeur par la hauteur de ses escarpins. Sa féminité s'exprime pleinement, entièrement. D'elle émane un parfum de sensualité dont je ne me lasserai jamais. De son déhanché invitant, je perçois une provocation discrète à l'obscénité.


Les marches se multiplient. Elle les gravit l'une après l'autre très lentement tant la tâche est rendue complexe par la hauteur de ses talons et le bandeau qui lui couvre le regard. Je suis juste derrière elle, je lui ôte son manteau désormais inutile. Sa robe noire moulante est trop courte pour cacher le haut de ses bas. La lumière voilée de l'escalier dans lequel elle se déhanche crée un halo autour de son corps. Elle est en cet instant, et comme si souvent, à la fois Aphrodite, Athéna, Cybèle ou Ishtar.


Elle est mienne.


C'est alors que j'entoure sa taille de mes mains pour la stopper dans son élan. Elle reste immobile, interdite, ne sachant comment réagir, sans doute par crainte d'une autre fessée si son mouvement déplaît à l'amant à qui ce soir elle a offert son libre arbitre. Mes mains glissent sur ta taille et relèvent doucement sa robe si courte et si moulante. Elle me surplombe de trois marches. Sa longue chevelure laissée sauvage à ma demande descend le long de son dos pour s'arrêter à la naissance de cette cambrure source de toutes mes convoitises depuis que mon regard s'est posé sur elle. Ses mains délicates recherchent une prise de chaque côté afin qu'elle se stabilise dans cet escalier où je l'ai stoppée. J'admire ses longs doigts vernis d'un rouge agressif enlacer la rampe d'escalier avec fermeté comme parfois ils s'enroulent autour de ma queue avant que sa langue ne vienne saisir la goutte qui perle sur mon gland. Naturellement, dans un mouvement fluide, lent et sans calcul elle se cambre entièrement. Sa robe termine de glisser sur son cul pour le dévoiler entièrement. Du haut de ses bas surgissent deux cuisses blanches si appétissantes que je rêve d'y plonger. En se cambrant ainsi, elle tend son cul vers moi. Il s'écarte légèrement me laissant apercevoir son orifice interdit que je prends tant plaisir à désacraliser parfois mais également ses lèvres brillantes d'excitation. Je distingue en même temps, malgré la pénombre qui nous entoure, le fin filet qui a coulé le long de sa cuisse et dont la source m'appelle irrésistiblement.


Chacune de mes mains écarte ses fesses pour la rendre plus impudique encore. Loin d'avoir un quelconque mouvement de recul, elle accentue sa cambrure pour m'offrir pleinement mon délice. Je me penche alors, mes lèvres se posent sur chacune de ses fesses, les embrassent, les lèchent, les mordillent. Elle rejette sa tête vers l'arrière au moment même où, écartant toujours plus fort ses deux fesses, ma langue entre enfin en contact avec ses lèvres gonflées et dont le jus coule abondamment. Ma langue joue délicatement avec chacune de ses lèvres, recueille son excitation, avant de pénétrer en elle et de découvrir à quel point ma belle salope est mouillée. J'aspire son excitation, déguste son jus tout en cherchant du bout de la langue son clitoris sur lequel une légère pression déclenche un puissant mouvement de reins de sa part afin que ma langue s'enfonce plus profondément en elle.


Je la sens frémir à chaque coup de langue à caque aspiration de ses lèvres. Mon index vient rejoindre ma langue pour la pénétrer, libérant celle-ci de cette tâche afin qu'elle puisse se concentrer sur son clitoris et ses lèvres. Je suis maintenant accroupi et elle, les jambes écartées, frotte sensuellement sa chatte sur mes lèvres. Mon doigt s'enfonce profondément en elle pour jouer avec ce point qui la fait tant réagir. J'entends sa respiration accélérer, ses gémissements s'accentuer alors que je la pénètre d'un second doigt. Mon visage est trempé de son jus, mes doigts glissent dans sa chatte si serrée avec facilité. Elle bouge son sublime cul pour se baiser avec mes doigts. Elle perd le contrôle petit à petit. Le pouce de ma seconde main vient se placer à l'entrée de son orifice sacré laissé sans attention. Son excitation est telle qu'il s'ouvre et se laisse pénétrer superficiellement tandis que mes deux doigts prennent profondément possession de sa chatte. Ses gémissements deviennent cris alors que j'accentue la pression de ma langue sur son clitoris. Je ne sens plus ma queue qui déborde de jus avide de jaillir déformer mon pantalon. Alors, mes deux doigts baisant sa chatte comme s'il s'agissait de ma queue, mon pouce jouant avec son cul désormais ouvert, ma langue avide léchant goulûment son clitoris, j'entends ce pour quoi je me damnerai sans état d'âme. Elle jouit, fort, sans retenue. Sa jouissance est puissante et ses cris retentissent dans l'escalier. Elle ne peut pas ne pas avoir été entendue.


La voilà fébrile comme après chaque orgasme. Elle ne me voit toujours pas, le bandeau n'ayant pas quitté ses yeux. Je lui laisse quelques secondes pour reprendre ses esprits, toujours accrochée à la rampe d'un côté et à la cage d'ascenseur de l'autre, avant de lui ordonner fermement:


"Reprends ta montée"


Sans dire aucun mot, toujours haletante, elle redescend pudiquement sa robe noire sur son cul, ne parvenant toujours pas à dissimuler ses bas et restant ainsi parfaitement indécente. Puis elle reprend sa montée. Depuis combien de temps est-elle dans cet escalier? Elle ne saurait le dire. Elle veut sa queue, il l'en prive. Elle a jouit mais a le sentiment qu'il la prive de son pouvoir en lui refusant le goût de son sexe au fond de sa gorge. Sa démarche est désormais incertaine. Chaque pas cherche la marche suivante et ses jambes, fébriles la portent lentement vers elle ne sait où.


Elle arrive enfin à un palier. Il s'arrête à ses côtés. Ils sentent le sexe, ils sont en rut, impossible de le dissimuler. D'ailleurs en ont-ils seulement l'envie?


C'est là qu'il la prend par la taille et l'attire contre lui. Pour la première fois de cette soirée leurs corps se rencontrent dans leur entièreté. Il n'en faut pas plus pour la faire mouiller à nouveau. Elle sent contre son ventre sa queue épaisse et dure et ne pense plus qu'à la sucer pour en faire jaillir le nectar. Il l'embrasse alors à pleine bouche la serrant encore plus fort contre lui. Leurs langues se cherchent, se trouvent et engagent une danse sensuelle prélude à d'autres jeux. Elle qui commençait à reprendre le contrôle de ses sens, les sent une nouvelle fois l'abandonner. Le monde n'est plus que sexe, plaisir et volupté.


Il s'écarte doucement d'elle, l'embrasse dans le cou. Sa main reprend sa place préférée, englobant fièrement ce qu'il vénère.


-"Je t'aime" lui susurre-t-il chaudement alors qu'elle entend une sonnette retentir.


Ces mots brisent sa tentative désespérée de reprendre pieds, la renversent. Elle se sent protégée, libre de se fondre dans cette soirée. Quelques secondes s'écoulent, hors du temps. Ses pensées se perdent dans le souvenir flou de ce qu'il vient de se passer, de ses envies qui la harcèlent et qu'elle essaie de repousser. Où est-elle?


Comme pour répondre à cette question, elle entend une porte s'ouvrir et laisser s'échapper une musique électro qu'elle connait bien. Toujours pas un mot prononcé. Elle se sent hors du monde désormais.


Alors il l'invite, par cette poussée familière sur son cul, à avancer. Elle s'exécute. Ses sens perdus, étourdis et exacerbés par la musique, l'orgasme qu'elle vient d'avoir et ces mots qu'il lui a susurré. Alors qu'elle avance vers l'inconnu, que ses talons font écho au son de la musique elle n'a plus qu'une certitude.


Ce soir, Elle le sait, d'Elle jaillira le plaisir…


***


Sensuelles et excitantes secondes qui s’écoulent voluptueusement alors qu’elle s’avance dans cet espace aux frontières inconnues. Elle ne peut que deviner ce qui l’entoure en s’abandonnant à l’écho de ses pas sur un parquet ancien, toujours guidée par cette main posée sur son cul. Seule la musique entêtante, dansante répond à leurs pas, son bandeau la coupant toujours de toute lumière. Elle s’étonne de ne plus entendre la voix suave de son amant, son Maître, sans toutefois s’en inquiéter tant la pression qu’il exerce sur sa croupe s’intensifie à chaque pas, comme si, leur destination approchant, le contrôle qu’il exerçait sur lui-même s’affaiblissait laissant petit à petit place à cette bestialité qu’elle appelle de tous ses vœux.


Ses tétons libres de toute entrave et si durs désormais tentent presque de déchirer le fin tissu de sa robe indécente afin, sans doute, de se faire happer par une bouche gourmande ou pincer par des doigts joueurs. Chaque mouvement de ses cuisses lui fait ressentir la chaleur de l’excitation coulant de sa chatte gonflée du désir accumulé malgré la jouissance libératrice de l’escalier. Jamais elle n’a autant mouillé. Jamais elle n’a autant désiré caresses, baisers, fessées, queues qu’à ce moment précis où ses sens désorientés cherchent à s’accrocher au moindre son, au moindre frôlement ou courant d’air sur sa peau électrisée par l’envie.

Je la sens si excitée, si avide de plaisir, de sexe. Elle devance presque sa main supposée la guider en enveloppant son cul parfait. Elle ne sait pas où je la dirige, vers quels plaisirs je la conduis mais aucune appréhension ne se lit plus désormais dans ses mouvements, au contraire. Son corps entier appelle à la débauche déclenchant comme toujours en moi cette fièvre bestiale que je ne peux, ne sais et, surtout, ne veux réprimer. Mon pouls s’accélère, Mon corps bout, ma queue cherche à s’évader de sa prison pour prendre possession de ma si belle salope sans ménagement. Mais tels ne sont pas mes projets immédiats. Mon plaisir vient également de cette frustration que je sais s’imposer avant de la métamorphoser en une violente envie libératrice.


Vide, absence, abandon, incertitude, en une seconde sa détermination menace de s’écrouler. La présence dominatrice, protectrice de cette main qui parfois la fesse si sèchement s’est évanouie. Son cul est libre. La chaleur se dissipe. Elle se cambre subrepticement pour retrouver ce contact rassurant mais sans succès. Elle n’a pas entendu ses pas s’éloigner. Elle cherche le souffle de son amant mais sans succès. Seule cette musique qui la pénètre si profondément l’entoure. Elle réalise alors une nouvelle fois ce qu’elle a fait semblant d’oublier plusieurs fois déjà ce soir. Elle est à sa mercie. La vague d’excitation qui la saisit alors est si puissante qu’elle doit recourir à toute sa volonté pour ne pas se caresser là, tout de suite, sans savoir qui l’entoure. Soudain la voix de son homme retentit à nouveau.


- “TOURNE TOI!”

Un ordre ferme, direct, qui ne souffre aucune hésitation. Il n’est plus alors question d’un doux murmure ni d’amour et pourtant elle reçoit cet ordre avec autant d’intensité et d’émotion que les mots qu’ils lui a susurrés avant de passer cette porte mystérieuse. Elle sait désormais que la nuit commence.


Elle ne perd pas une seconde et se retourne. A quoi s’attend-elle? A rien de précis. Elle connaît trop son amant pour tenter d’anticiper ses fantasmes. Elle ne le souhaite pas d’ailleurs. Elle préfère se laisser emporter par les événements, par les jeux, se noyer dans un plaisir imprévisible qui la saisit sans l’avertir. Sa seule certitude : elle jouira, elle fera jouir.

Ce soir Elle sera plaisir.

***

Deux mains la saisissent par les épaules et y exercent une douce pression pour l’inviter à s'asseoir. Elle connaît chaque détails des mains de son homme et ne reconnaît pas celles qui dorénavant ont pris possession de son libre arbitre. Bien entendu elle ne résiste pas. Elle est en confiance. Elle se sait alors offerte ce soir. La seule question qui lui vient à l’esprit est simple : Qui?


Aisément elle s’aperçoit que ces mains sont trop petites et délicates pour être celles d’un mâle. Elle y décèle presque une légère hésitation mêlée peut-être d’une pointe de de complicité. Ce bref message qu’elles lui transmettent se veut rassurant. Cette femme qui la guide dorénavant ne veut pas prendre possession d’elle, seulement jouer avec elle. Elle sourit alors tout en s’asseyant sur ce qui s’avère être un canapé en velours épais et doux. Son cul et sa chatte trempée sont accueillis par le moelleux coussin qui lui est proposé. Elle sait que déjà le produit de son excitation y laisse une marque tant elle coule. Les mains ont quitté ses épaules. Elle ne s’inquiète pas de ce nouvel abandon car elle sait que bientôt elle les retrouvera. Sans doute pas sur ses épaules mains plutôt sur la peau dénudée de ses seins ou de ses cuisses, en tous cas elle l’espère.


Elle n’est pas déçue. Le contact se produit alors là où elle l’espérait. Une main douce et légère se pose sur son genoux gauche et remonte le long de sa cuisse, caressant le nylon de son bas pour atteindre enfin, après quelques secondes d’un trajet voluptueux, la si douce peau de l’aisne. Elle frémit, tout en écartant largement ses cuisses, elle avance son bassin pour approcher sa chatte maintenant exhibée de ces doigts explorateurs, espérant ainsi les inciter à la caresser, à la pénétrer. Elle ne peut refréner un soupir profond lorsqu’un doigt écarte ses lèvres humides pour découvrir la roseur de son intimité. Ce doigt ne la pénètre pas encore, il joue, se promène d’une lèvre à l’autre, de son vagin à son clitoris gonflé, électrisé. A chaque délicat passage sur son clitoris elle gémit plus fort. Plus aucune pensée parasite ne perturbe ce moment d’abandon. Seuls ses sens existent et l’étourdissent.


Un gémissement, presque un cri, s’échappe alors de sa bouche entre-ouverte lorsqu’elle se sent pénétrée. Ils sont deux, deux doigts qui, lassés de l’avoir explorée délicatement, se sont avidement et profondément emparés d’elle. Elle veut jouir, un feu ardent résolu à s’enflammer plus encore la dévore de l’intérieur. Ses mains tentent de s’accrocher, de s'arrimer au canapé sans trouver prise. Alors elle se laisse tomber en arrière, son dos dans les coussins, pour permettre à ces doigts de la prendre entièrement.


Je l’admire. Ma queue, toujours retenue est dure, je sens son jus bouillonner et réclamer de jaillir. La contemplation du corps de mon aimée soumise pris de ces soubresauts de plaisir m’enchante, me transporte tout à la fois ailleurs et ici-même. L’excitation née de ces images, de ces gémissements, de ces soupirs et de ce qui adviendra dans les prochains instants m’englobe de sa chaleur, me coupant moi aussi du monde extérieur pour ne me laisser qu’avec le délicieux et merveilleux plaisir de la posséder. Je le sais, je l’ai éduquée ainsi. Elle s’abandonne ainsi pour moi, par moi. Elle tire son excitation de la certitude qui l’habite que son Maître la contemple et y trouve une source inextinguible de plaisir. Plus rien n’a d’importance pour elle que de jouir et, ainsi, de me démontrer, moi son Maître, son amant, son amour qu’elle est à moi dans son entièreté et dans ce qu’il y a de plus intime chez un être, sa sensualité. Je ne doute donc pas un instant de sa réaction prochaine. Ce qui adviendra bientôt, loin de l’effrayer, loin de la refréner, la poussera au contraire plus loin encore dans cet abandon que je recherche en elle. cet abandon qu’Elle seule sait rendre si sublime et jouissif.

Ce soir Elle est plaisir…

***


Assaillie. Jamais siège ne fut plus agréable pour l’assiégé, jamais prison dorée ne fut plus délicieuse. Alors qu’elle s’imaginaient déjà s’abandonner au plaisir de ces doigts agiles la pénétrant et jouant en même temps avec son clitoris, son monde sensuel a une nouvelle fois basculé. Ce plaisir intense et localisé, simple dans son expression irradie maintenant partout sur son corps. Elle ne cherche plus à comprendre qui a pris possession de ses charmes, de son plaisir, mais elle sait dorénavant qu’à ces mains féminines expertes se sont alliées une bouche gourmande et pulpeuse. S’abandonnant aux plaisir de la pénétration, elle n’a pas tout de suite remarqué ces baisers et cette langue qui parcouraient son cou. Elle ne sait plus comment les bretelles de sa robe sont tombées de ses épaules pour dévoiler ses seins parfaits en poire terminé par deux boutons roses si fermes qu’ils se tendent vers le ciel comme pour défier les anges de venir y goûter. C’est sans doute alors que cette bouche si exquise s’est emparée de son sein gauche pour le lécher, le sucer, l’aspirer. Tout se mêle, elle ne gémit plus mais crie tant ces doigts la baisent et tant cette bouche joue à merveille de la sensibilité de son téton.


Il lui a fallu quelques seconde alors pour réaliser qu’une seule bouche ne pouvait pas lécher et sucer ainsi deux tétons en même temps. Ils sont deux à la déguster, à la toucher. Cette femme qui use de son corps comme seule une femme peut le faire et un homme. Un homme qui n’est pas le sien. La douceur de sa langue et de ses lèvres masculines ne peut cacher cette excitation incontrôlée, presque timide, que tous les hommes qu’elle a eus, qui l’ont eue ont toujours laissé transparaître. Elle impressionne les mâles quels qu’ils soient. Si elle en a tant joué, elle s’en est vite lassée au point de perdre le plaisir d’être séduite, baisée. Le seul mâle ayant toujours su la caresser la lécher, la baiser sans cette infime goutte de timidité est son homme. C’est pour cela qu’elle l’a choisi. Lui plus que tout autre a su lire en elle et l’amener à assumer cette magnifique salope qu’elle a toujours su être. Sans lui sa sexualité est incomplète. C’est dans la réciprocité de cette conviction qu’ils se sont trouvés.

Elle veut une queue. Tout le plaisir tiré des doigts qui jouent si expertement avec son clito et la pénètrent, des bouches qui parcourent son corps ne font qu’amplifier son besoin d’un sexe de mâle.Elle n’est pas déçue. A-t-elle exprimée à vive voix son envie? Elle ne saurait le dire tant elle est perdue dans l’instant. Aucune importance, elle sent désormais la langue de son assaillante lécher sa chatte qui n’est plus qu'électricité et feu. Chaque coup de langue sur son clito déclenche un cris de plus en plus rauque et la fait se cambrer. Les doigts qui la baisent n’ont pas cessé leur oeuvre. Mais alors qu’elle crie de plaisir sous les assauts d’un coup de langue appuyé, une main ferme saisit ses cheveux pour l’attirer vers ce qu’elle espérait tant. Par réflexe sa bouche s’ouvre pour accueillir ce sexe superbe et gonflé. Le mâle est bien monté, son sexe épais lui emplit la bouche. Elle aime sucer. Elle se jette sur cette queue offerte sans laisser le temps à la main de son assaillant de guider sa tête pour l’avaler plus entier. Elle le suce goulûment, sa langue entourant son gland, sa bouche l’aspirant. Sans qu’elle en ait conscience, sa main gauche est maintenant posée sur la tête de cette femme qui la lèche si bien tandis qu’elle branle de sa main droite cette superbe queue qu’elle est en train de sucer.

Son assaillant lui baise la bouche avec vigueur et empressement. Elle imagine ce mâle résister tant bien que mal à l’envie de gicler que la simple vue de son corps offert déclenche si aisément. le goût de son jus lui empli déjà la bouche avant même qu’il n’ait joui. L’effort doit être immense pour ce bienheureux, elle le sait. Elle détient le pouvoir sur les mâles excités à qui elle s’offre, ou est offerte. Elle en joue, y prend son plaisir. Il lui suffirait de planter son regard indécemment allumeur dans celui de ce mâle pour qu’il jouisse instantanément emplissant sa bouche de son sperme chaud. Même muni du bouclier d’Achilles aucun mâle ne saurait ni n’a su s’en protéger. Elle réalise alors que c’est peut-être une des raisons qui a conduit son homme à lui imposer ce bandeau. Le dernier mâle à qui il avait fait l’honneur de l’offrir a joui si rapidement dès lors qu’elle l’a fixé dans les yeux qu’il en est parti honteux après avoir recouvert ses lèvres de son foutre. Elle laisse sa main vagabonder de cette queue de plus en plus dure à ces couilles pleines qui n’ont pas dues être vidées depuis quelques jours. Ce jus elle l’attend.


Je se lève enfin, la voir ainsi offerte aiguise comme toujours mon appétit. La sublime femme qui s’affaire entre les cuisse de mon aimée a relevé sa jupe en cuir pour me dévoiler sans pudeur un cul parfait, ses deux fesses étant séparées par un string noir. Je ne peux qu’admirer la courbe de sa cambrures, la sensualité de ses jambes terminées par de si hauts-talons, détail aphrodisiaque. Je me vois parfaitement l’approcher, écarter ce string pour la sodomiser ainsi, sans cérémonie, alors qu’elle lèche et doigte ma belle salope. Peut-être plus tard. Je poursuis mon chemin fixant cette fois l’énorme queue sucée si parfaitement, profondément, goulûment par mon aimée. J’ai pitié de cet homme si viril, expérimenté qui pourtant peine à se retenir tant la bouche qui l’aspire est délicieuse. J’aime la voir jouer ainsi. En suçant ce mâle avec autant de vice, elle m’envoie un message, le message qui m’a poussé à me lever, l’appel auquel je ne peux ni ne veux résister, celui qui fait de moi ce que je suis, son Maître, son amant, son amour. Ce message elle ne le crie pas tant sa bouche est occupée mais je le reçois de plein fouet : “Pour toi je suis chienne”.

Ce soir ma belle salope tu es plaisir


Sa voix a failli la faire jouir. Elle ne l’attendait plus, n’y pensait plus, même, tant le plaisir la consumait. Plus rien ne la retient, il est là, il est fier d’elle, elle laisse alors libre cours à sa nature. Son bassin épouse le rythme de la langue qui la lèche et des doigts qui la pénètrent. Elle branle et suce cet homme comme si le sperme que ses couilles renfermaient pouvait seul étancher sa soif. Il gémit de plus en plus fort, elle veut qu’il gicle, elle veut son jus, elle veut que son Maître assiste à cela tant qu’il est juste derrière elle, tout près de son visage bientôt souillé.

Je m’amuse de la voir perdre pieds. Je vais être terriblement cruel mais cela est nécessaire. Je contrôle les événements, Je me dois de le lui rappeler. Je saisis alors ses cheveux, tire sa tête en arrière d’un geste ferme mais pas brutal. Elle tremble autant de plaisir, toujours léchée par cette autre femme, que de fureur d’avoir perdu cette sublime queue qui emplissait sa bouche. Je la laisse se calmer quelques instants qui ne sont qu’une poignée de secondes, le temps que sa frénésie sexuelle s’apaise légèrement sans pour autant laisser l’excitation qui l’amène à la jouissance s’évanouir. Puis je me penche une nouvelle fois pour lui susurrer :

Mets toi à quatre pattes mon amour


Elle reconnaît cette fermeté mêlée à cette douceur. Elle le hait de lui avoir ôté cette queue qu’elle voulait faire cracher mais ne peut que le remercier d’être offerte comme elle l’est maintenant. Elle n’a pas attendu une seconde pour se retourner, poser ses genoux sur le velour du canapé, son buste sur le dossier. Par réflexe, elle s’est cambrée au maximum, dévoilant son cul tant à son maître qu’à ses assaillants. Sa chatte est toujours en feu. C’est alors qu’une nouvelle fessée la surprend. Délicieuse mais bien moins dure que celles de son amant. Elle prend une profonde respiration et tend un peu plus son cul vers l’arrière dans l’espoir d’être une nouvelle fois gratifiée d’un si beau geste. Mais c’est la douceur de la langue de cette femme qu’elle voudrait plus que tout admirer qui, une fois encore, se pose sur ce qui est désormais son domaine, sa chatte enflammée et son clitoris tellement excité que chaque coup de langue enclenche autant de plaisir que de douleur. Elle devine aux coups de langues et aux mains de cette femme qui se posent sur chacune de ses fesses pour écarter son cul, que son assaillante est assise par terre, la tête penchée en arrière, posée sur le canapé pour la lécher. Elle sourit presque d’imaginer ce mâle qui a manqué de jouir il y a quelques secondes, ébahi devant la perfection de son corps et l’image décadente de son cul ainsi écarté.

C’est alors qu’il la pénètre d’un coup de rein puissant. Il a choisi sa chatte trempée. Sa queue s’enfonce en elle doucement, centimètre par centimètre. Elle est si épaisse qu’elle la rempli parfaitement. Sensation parfaite que celle de cette queue qui la baise alors qu’une langue, en même temps, presque en rythme passe inlassablement et agilement de sa chatte à son clito s’attardant sans doute également sur la queue au passage. La stimulation est parfaite. Le mâle débute un va et vient lent mais puissant. Chacun de ses coups de reins la projette légèrement en avant. Elle entend le son de ses couilles frapper sur sa chatte. Il la tient par les hanches comme elle aime. Sa cambrure s’accentue tant pour appuyer sur la bouche de sa partenaire que pour s’offrir plus encore aux assauts du mâle en rut qui la baise. Les va-et-vient se font de plus en plus rapides. parfois très profonds parfois moins. Il se démène comme un fou dans sa chatte offerte, la baise de plus en plus fort, s’abandonnant à son plaisir égoïste d’avoir la chance de prendre une femme si belle et sensuelle qu’il n’aurait jamais eu l’ambition de rêver baiser si elle ne lui avait pas été offerte ce soir.


Je me tiens devant elle, sans qu’elle ne puisse m’imaginer si proche. De cette position privilégiée, j’assiste au merveilleux spectacle de son corps cambré, de sa robe relevée jusqu’au milieu de son dos et ne vois que les mains féminines aux ongles rouges vifs caressant, pressant les deux fesses rondes de son aimée alors que le mâle la besogne de plus en plus frénétiquement la faisant hurler à chaque coup de rein. Peut-être ne sont-ce d’ailleurs pas ces coups de bite qui lui arrachent ses cris mais la langue si appliquée de cette femme qui la déguste. Les ondulations du bassin de ma douce ne me trompent pas, elle joue avec eux autant qu’elle s’abandonne à eux. Un début d’admiration me saisit pour cet homme qui n’a pas encore joui malgré le spectacle qui s’offre à lui et la parfaite chaleur de la chatte qui l’accueille. J’aime la voir se faire défoncer.

Je me penche alors vers elle, lentement. Mes mains viennent saisir les liens de son bandeau pour les tirer. Le bandeau tombe libérant ainsi les flammes du plaisir jaillissant des yeux de ma belle salope. Elle n’est pas aveuglée tant la lumière est tamisée dans le salon de cet appartement de grand standing du 7ème arrondissement de Paris. Derrière elle, derrière le corps du mâle énervé, je peux voir ce symbole phallique suprême ornant paris éclairé de mille feus.


Elle le fixe, ne se retournera pas pour assouvir une curiosité qui ne l’effleure même pas. Elle se fout complètement de savoir qui sont ceux qui lui enflamment ainsi les sens et l’amène au bord du précipice sans fond de l’orgasme. Elle a le vertige tant elle sait que ce précipice est profond. Seul lui importe son homme, son Maître, son amant qui a planté son regard dans le sien. Ses yeux bleus gris, chaleureux, amusés, excités avec cette légère pointe de bestialité la pénètrent aussi sûrement que la queue qui s’active en elle. La brûlure est alors insupportable, plus que le plaisir physique pourtant intense ressenti, ce regard l'embrase décuplant la sensibilité de sa peau, de sa chatte, de ses seins, de son corps simplement. Elle va jouir, fort, mais pas encore.

Elle le voit sortir sa queue, parfaitement adaptée à sa bouche qui l’a tant et tant fait juter depuis leur rencontre. A croire que l’une et l’autre ont été moulées pour se compléter, s’enlasser ou peut être se sont elles adaptées ainsi sous la pratique journalière depuis toutes ces années. A quoi bon se le demander? Le gland épais se dresse devant elle, la queue bandée, prête à exploser sous la pression de l’attente endurée ce soir. La veine énorme de cette colonne qui se dresse à quelques centimètres de ses lèvres vibre tant l’excitation chez son homme est à son comble.

Soumise, docile, sans qu’un seul ordre n’ait été formulé, elle sait ce qu’il attend. Elle ouvre sa bouche, sort légèrement sa langue et surtout, surtout, libère son regard de toute entrave pour le planter dans celui de son homme. Lui seul peut y résister s’il le souhaite mais lui seul sait en profiter pleinement, saisissant exactement ce qu’il dévoile d’elle, sa liberté, totale, entière, sans compromis. Rien n’excite plus son homme que cette liberté que ce soir elle lui offre tant par jeu que par amour. Comme hypnotisé son homme pénètre à son tour sa bouche. Même si le goût de l’excitation du mâle qui s’acharne encore avec rythme et brutalité sur son corps est encore présent, elle savoure la perle de jus de son homme qu’elle recueille sur sa langue avant d’aspirer la queue toute entière.


Complète, libre, entière, sauvage, chienne, heureuse elle est tout cela alors qu’elle suce sensuellement la queue de son homme tout en prenant un plaisir fou à être baisée sur ce canapé par ce mâle énergique et tandis qu’une langue douce, féminine et joueuse lèche sa chatte trempée de plaisir et vibrante d’excitation.

C’est alors qu’il lui dit simplement, avec douceur, un sourire se dessinant discrètement sur ses lèvres et l’amusement faisant vibrer sa voix suave : “Vas-y”.

Elle lui sourit alors, ravie et exécute cet ordre simple et qui ne présente aucune difficulté pour elle. Sans détourner les yeux du précipice de désir, de sexe, d’envies et de perversion dans lequel le regard de son homme l’invite, elle commence à bouger son cul au rythme des coups de reins qu’elle reçoit. Il s’agit là d’un art, ni plus, ni moins. Nulle autre qu’elle ne sait entrer aussi profondément en résonance avec les ondes sexuelles qui émanent d’un mâle la pénétrant. La queue de cet homme, déjà dure et au bord de l’explosion depuis de longues minutes tant le corps qui lui est offert déclenche ses instincts de domination les plus profonds ne peut résister à ces quelques mouvements de bassin dévastateurs. Un court instant, elle le domine.


Elle le sent alors accélérer ses mouvement maintenant désordonnés et subitement se retirer. La langue et les doigts fins ne cessent pas une seule seconde leur oeuvre si bien que ce nouveau vide en elle ne l’indispose pas. Sa récompense est là. Gratifiant son homme de coups de langues appuyés, son sourire carnassier illuminant son visage d’ange débauché elle reçoit de longues giclées sur son cul tendu pour les recueillir. Dans un cri rauque, presque animal, l’homme inonde ses fesses bombées, son dos, sa cambrure, de son sperme chaud. Elle le sent couler sur son cul et savoure chaque seconde de cette victoire facile, s’abandonnant pleinement aux doux baisers de la bouche sensuelle et gourmande devenue si intime ce soir avec sa chatte.


Elle peut maintenant savourer sa victoire, l’accomplissement de son devoir et l’assouvissement de ses envies. Après avoir contemplé l’obscurité si longuement ce soir et s’être focalisée sur ses quatre autres sens, parfois dans la douleur, souvent dans le plaisir, après avoir ensuite admiré le précipice d’abandon que le regard de son homme lui offrait, elle se sait maintenant autorisée à y plonger, à s’y jeter corps et âme, elle, entière, nue. Le tourbillon l’emporte, la tornade l’élève et la chahute violemment, elle se noie et s’envole en même temps, perdant tout repère. Les sensations se mêlent, la langue qui la déguste, la chaleur du sperme qui coule sur son corps, le goût de la queue de son homme qu’elle suce toujours avidement, le son des corps qui se frôlent, les respirations, cris, gémissements qui se mêlent à la musique qui les enveloppe, tout ne fait plus qu’un, plus qu’une bulle, une bulle de légèreté, d’abandon, de plaisir, de jouissance. Cette bulle éclate alors soudain comme elle s’y attendait et le désirait de tout son être la laissant jouir. Cette jouissance éclatante et profonde s’empare de son corps. Les soubresauts qui l’animent la conduisent à se frotter plus fort sur la bouche de sa complice d’un soir accentuant encore le plaisir lequel en devient presque douloureux. Elle s’oublie, oublie ses amants et amantes d’un soir pour se fondre en elle-même et en son amant, son Maître. Elle s’évapore dans la sensualité qu’ils partagent, se laisse toute entière envahir par l’onde qui parcourt son corps et se fraie un chemin jusqu’à son âme. Elle jouit.


C’est là que nous communions, que nous ne faisons plus qu’un. Que nos âmes et nos corps fusionnent.

Alors qu’elle jouit d’un orgasme pur et entier Je me laisse à son tour envahir par sa beauté. Jamais être n’a pu être plus beau, désirable, qu’Elle dans la jouissance. Sa sensualité me gifle, me frappe, me saisit, me bouscule tant que je me laisse à mon tour aller. L’orgasme est violent, physique mais également cérébral. Tant mon corps, mes sens, que ma perception du monde s’unissent pour m’emporter. De ma queue jaillit mon jus par saccades et giclées qu’elle accueille avec gourmandise sur son visage et sa bouche alors qu’elle jouit encore.


Elle se jette sur sa queue, ne veut perdre aucune goutte de sa récompense.

Je la contemple, lécher ma queue encore dure, sa bouche couverte de mon sperme et son cul luisant de celui de ce mâle qui admire le spectacle, encore déboussolé par le plaisir inconnu qu’elle lui a offert.


Elle est mienne. Je suis sien. Nous nous appartenons.

Ce soir Nous fument jouissance.


***

Elle s’est assoupie, la tête posée contre mon épaule elle s’abandonne une nouvelle à moi, totalement mais différemment. Alors que Paris défile devant mes yeux, je me sens béni, béni de ressentir autant de plaisir à entendre sa respiration profonde, apaisée qu’à l’entendre jouir; béni de m’époustoufler de sa beauté quels que soient les bras qui l’emportent, ceux de Morphée ou ceux d’un amant; béni encore d’être celui à qui elle a offert son être. Aucun déguisement, aucun masque social, aucun faux-semblant ne nous séparent. Nous nous connectons directement l’un à l’autre, d’âme à âme. Aucun filtre dans nos envies. Aucun filtre dans nos fantasmes. Aucun filtre dans nos vies. Aucune limite.


Ce soir, Nous nous sommes sont aimés.

Toujours, Ils s’aiment.


FIN

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