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Pleine lune libertine - Seconde Partie

Dernière mise à jour : 20 mai 2020


Les quelques secondes de gêne sont restées sur le ponton. Les regards complices et amusés échangés lors de l’embarquement ont suffit à rompre une glace qui de toute façon ne s’était jamais vraiment formée. C’est un petit plaisir qui unit les libertins lorsqu’ils se donnent rendez-vous dans des endroits publics et qui permet d’établir une connexion quasi-instantanée telle que celle qui unit les complices d’un délit inoffensifs. Celui de savoir qu’ils vivent en dehors des conventions (de moins en moins d’ailleurs), dans une agréable transgression et de partager cette bulle de légèreté avec des compagnons qui, comme eux, gardent ce secret et s’enthousiasment de le partager avec leurs semblables. Pas de confrérie ici, ni de club secret, juste une communauté éclectique et invisible d’épicuriens gourmands de plaisir.


Elle blonde, la jeune quarantaine, les cheveux mi-longs et raides, un corps fin à peine dissimulé sous une tunique blanche en lin, laissant entrevoir un maillot de bain à peine trop échancré. Sourire agréable et yeux bleus rieurs, elle est assise à côté d’Océane et échange quelques mots banals tandis que son homme, à la barre, nous conduit tous les quatre au large. Lui est assez grand, la moins jeune quarantaine, bien fait, une chemise en lin ouverte claque derrière lui tandis que le bateau fends les vagues à vive allure.


Je regarde Océane et notre hôtesse rire et s’apprivoiser tout en profitant de la promenade marine. J’entends à peine ce dont elles discutent tant le bruit de la coque du navire claquant sur l’eau après chaque vague, mêlé à celui du vent, éloigne leurs douces voix de mes oreilles curieuses. Je remarque alors seulement que nous sommes seuls en mer, à part un petit bateau de pêcheur au loin. Le soir approche à grands pas même si la luminosité du mois d’août est encore agréable. Soudain le moteur s’arrête. Nous voici à bonne distance de la côte, avec une vue sublime tant sur les collines que sur les îles du levant un peu plus loin. La mer est paisible, le vent est tombé, aucun bruit ne vient troubler la quiétude de ce moment.


Notre hôte vient s'asseoir avec nous. De confortables canapés entourent le pont. Très vite le bouchon de la bouteille de champagne saute, les coupes se remplissent pour cet apéritif hors du temps, hors du monde. Quatre libertins trinquent à la sensualité, au plaisir à la liberté.


Chacun vit le libertinage à sa façon. D’aucuns aiment se jeter les uns sur les autres et se consommer dès que possible peu important la connexion qui peut exister ou non à l’autre, se contentant de la plastique des corps. D’autres préfèrent et ont besoin d’établir une connexion, même superficielle, pour s’abandonner au mélange et à l’échange des sens. La séduction pour eux dépasse le simple attrait esthétique et comprends un élément bien plus subjectif et délicat: le fameux feeling. Ce mot galvaudé par une utilisation abondante sur tout site ou application de rencontre n’est autre que la résonance des joueurs. Si les couples ou joueurs étaient assis chacun sur des cordes parallèles, peu importe combien ils se plaisent, il ne parviendraient pas à se réunir si chacune de ces cordes étaient mue par une oscillation différente. Le feeling est “simplement” ce moment magique où les ondes se synchronisent. Alors tout devient possible. Alors le sexe devient sensualité, plaisir, jouissance. Nos hôtes ce soir partagent notre vision et comme nous, délicatement, cherchent à synchroniser nos cordes respectives.


Après quelques coupes et minutes de discussions banales et sans grand intérêts, une analyse aussi approfondie que le champagne le permet du film “Eyes Wide Shut” mêlée de récit d’expériences respectives s’approchant de la célèbre soirée masquée constitue le signal implicite d’une synchronisation presque accomplie. Les mains de nos douces se touchent ainsi que leurs épaules lorsque, prises de rires, elles se penchent l’une vers l’autre. Naturellement, les mots nous conduisent du 7ème art à la littérature pour taquiner une oeuvre classique: “Histoire d’O”. Quelques anecdotes à peine SM sont échangées. Je sens que je dérape lorsque, enhardi par l’alcool, je décris avec emphase et précision ma relation de domination avec une jeune soumise il y a de nombreuses années maintenant. Bien qu’Océane n’ignore rien de cette relation terminée bien avant qu’elle sorte de l’Université, le récit de ce que cette femme a vécu, en total consentement, sous mon emprise semble l’indisposer légèrement.


Je n’aurai certainement pas dû détailler comment, un soir d’hivers, j’avais envoyé un message à ma soumise lui décrivant précisément la tenue qu’elle devait porter avant que je ne passe la chercher en voiture. Mini jupe noire laissant apparaître le haut de ses bas même lorsqu’elle se tient debout, talons vertigineux, décolleté qu’elle avait généreux indécent, rouge à lèvre explosif. le mot d’ordre était “pute”. Cette jeune femme de bonne famille cherchant par cette relation à s’émanciper d’une éducation trop stricte, plus habituée à la discrétion qu’à l’exhibition, avait respecté son contrat et obtempéré. Jusque là nos jeux n’avaient été qu’à deux. En guise d’initiation elle avait subi divers supplices bien plus sages que ceux de l’ouvrage dont nous parlions sur le bateau mais tous destinés à la conduire vers l’abandon total de son libre arbitre et à cette première soirée où je pourrai vérifier l’aboutissement ou non de mon éducation patiente. Je l’avais conduite ce soir là dans un parking parisien du 8ème arrondissement. Elle ne savait pas réellement à quoi s’attendre mais ne pouvait ignorer qu’elle serait testée. Je l’avais ensuite aidée à sortir de la voiture, dans ce parking sordide et sombre. Sa tenue ne pouvait prêter à confusion et l’heure bien que tardive ne la prémunissait pas d’une rencontre fortuite qui l’aurait gênée mais qu’elle aurait eue à assumer. Puis là, au 4ème sous-sol, l’attendaient cinq hommes sélectionnés par mes soins et se connaissant tous. Elle marqua un temps d’arrêt croyant soudain comprendre ce qui l'attendait si elle faisait un pas de plus vers l’avant. Je m’attendais à entendre à ce moment précis le safe word que nous avions convenu mais n’entendit rien. Je connaissais ses fantasmes et l’avais préparée à son insu à ce moment.


Plus je me fais précis dans cette histoire, plus Océane me regarde, tout à la fois excitée et jalouse de ne pas être celle qui s’était retrouvée dans cette situation bien qu’elle sache pertinemment ne pas être soumise. Ma douce est trop libre pour cela. Souvent elle m’en parle, elle fantasme de devenir une parfaite salope soumise mais ce n’est simplement pas elle. Et c’est pour sa liberté absolue que je l’aime.


Inconscient du risque que je cours à poursuivre mon récit, je relate alors avoir intimé l’ordre à ma soumise de sucer chacun de ces hommes l’un après l’autre, de recueillir leur sperme sur le visage et les seins. Ces cinq hommes qui semblaient si sûrs d’eux sur le site où je les avais recrutés semblèrent hésiter une seconde devant la réalisation soudaine d’un fantasme interdit. Ma soumise ayant repris ses esprit s’acharna alors sur chacune des queues tendues. Hésitante à la première, timide à la seconde, elle devint chienne à la troisième sans doute encouragée par les récompenses abondantes qui giclaient tour à tour sur elle. Chaque homme profita de ses lèvres offertes à sa façon, certains se laissant sucer voluptueusement d'autres lui baisant profondément la bouche en lui tenant la tête des deux main.


Je ne manque pas de remarquer la main de notre hôtesse, Magalie, se poser sur le sexe tendu de son homme qui maintenant déforme son maillot de bain. Son autre main d’ailleurs est désormais posée sur la cuisse de ma douce qui semble à peine la remarquer tant elle désire me jeter à l’eau à ce moment même. Ne pouvant désormais ignorer la menace explicite de ce regard je décide de ne pas poursuivre le récit et ne mentionne pas avoir raccompagné ma soumise à la voiture sans lui avoir donné l’autorisation de se nettoyer entièrement le visage, l’y avoir sodomisée profondément et durement son buste collé contre le capot avant de la déposer à deux rues de chez elle où elle devait rentrer à pieds, toujours souillée.


Un clin d’œil complice à ma douce, à la seule femme qui ait su capter et dompter ma sensualité dans son entièreté, suffit à lui rappeler que tout en moi ne vibre que pour elle. Néanmoins, je ne suis pas dupe. Je ne m’y méprends pas. Piqué au vif désormais, elle sera cent fois plus salope ce soir qu’elle ne l’a jamais été. Ne vous méprenez pas non plus, elle ne le sera pas pour me prouver quoique ce soit, elle, comme moi, savons parfaitement qu’il n’en est nul besoin. Elle le sera pour défouler la tension que j’ai ainsi créée. Je n’oserai pas lui dire que c’était volontaire…


***


La troisième bouteille de champagne terminée, je m’aperçois seulement que le soleil est sur le point de s’abîmer dans la mer qui l’attend, déjà endormie. La lune s’est levée en anticipation. Énorme dans le ciel assombri, d’une rondeur parfaite, la pleine lune s’élève gracieusement au dessus de notre embarcation. Seul le clapotis des vagues contre la coque se fait entendre alors que mes lèvres se sont posées sur celles offertes de ma douce dans un baiser profondément sensuel. Je ne saurai dire quand exactement mais à un mètre de nous, sur les canapés devenus banquettes à l’arrière du bateau, nos hôtes s’enlacent également. Mes mains caressent la peau satinée et dorée d’Océane qui s’abandonne à moi tout en jetant de brefs regards voluptueux à nos très proches voisins.


La nuit étend son emprise de minute en minute mais ne peut lutter contre la clarté d’une lune au plus fort de son intensité. Seuls sur notre radeau de plaisir, entourés par une mer passée du bleu roi à l'argent, reflétant les rayons d’une lune presque aussi puissant que ceux d’un soleil d’hivers, les désirs commencent à s’exprimer. Je sens les doigts d’Océane saisir mon sexe qu’elle a libéré plus tôt sans même que je ne m’en aperçoive, si concentré que j’étais sur le goût ses seins salés par les embruns. Elle me branle tout en m’embrassant. Ses doigts glissent lentement le long de ma queue, dévoilant mon gland épais au regard de Magalie. Grâce à la lune, je perçois un éclair gourmand dans les yeux qui ne quittent plus ma queue alors que notre capitaine d’un soir a ôté le bas de son maillot de bain à sa compagne pour y enfoncer profondément deux longs doigts tout en léchant, suçant et mordillant son cou. Magalie se cambre et gémit mais ne quitte pas ma queue de ses yeux avides.


La main autour de ma queue la serre soudain trop fort. Interloqué, j’interroge du regard l’auteure de l’agression. Un sourire espiègle illumine son visage lui même éclairé par cette lune laiteuse omniprésente. Dans un geste de danseuse, elle se penche vers moi, je crains un instant qu’elle ne me morde sauvagement.


“La prochaine fois que tu reparles de cette garce, je raconte comment Alex me faisait hurler quand il me baisait”.


Un coup de poing de Mike Tyson dans l’estomac ne m’aurait pas plus coupé le souffle. Elle joue. Elle se venge. Je n’ai jamais rencontré ce bellâtre parfait, « vraiment canon » d’un avis unanime que je n’aurais jamais dû solliciter auprès d’Oceane et d’une de ses amie, avec son petit job tout aussi parfait pour idiot sur-eduqué sans profondeur tout droit sorti d’une grande école de commerce et qu’elle fréquentait, ou plutôt baisait, en même temps que quelques autres, pendant les trois mois où notre relation se cherchait et où nous tentions de nous convaincre, moi surtout, que nous n’étions et ne serions qu’amants.


C’est à cette période, plus exactement la veille de mon changement total de vie, que je découvris la méduse. Cette bête qui naît au creux de l’estomac et qui jusque là m’était inconnue. Ses tentacules vicieuses qui s’insinuent dans chaque pensée, dans chaque nerf. Son venin n’a en réalité aucun antidote une fois que la bête s’est ingéniée à vous déchirer. Ni mon mariage en court de désagrégation ni mes aventures extra conjugales ne m’avaient confronté à cette brûlure insoutenable pourtant si commune. L’Illiade et tous ces classiques étudiés lors de ma scolarité prenaient enfin un sens. Je découvrais la force qui dirige le monde vers sa perte, le némésis de l’amour, l’antithèse du libertinage.


Elle m’avait dit passer le week-end avec lui, n’avait pas répondu à un appel certes matinal pour un dimanche mais habituellement honoré. Rien d’exceptionnel en effet si elle ne m’avait susurré, en toute confiance, avant mon départ pour quelques jours lors d’un de nos afterwork clandestin devenus presque quotidiens et alors que je me barricadais derrière un détachement illusoire. D’ordinaire, ses histoires me faisaient rire, parfois m'excitaient, particulièrement quand je la baisais en levrette dans les toilettes du café juste avant qu’elle ne parte retrouver l’un de ses plans. Mais celui-là me disait elle pourrait être le bon. Ces quelques mots avaient fait entrer la méduse en moi. Maligne, elle se tapissait au creux de mon cœur retenant intelligemment ses tentacules pour mieux les lancer à l’assaut de mon âme impréparée au moment opportun.


Ce coup de fil sans réponse fut le signal. Chaque cellule de mon corps fut pénétrée puis disloquée par les tentacules ravageuses et sans pitié. La méduse se repaissait de ma naïveté, moi qui avait toujours pensé être immunisé contre son venin pathétique. Alors que mon cœur allait exploser, que les image de ma douce se faisant baiser à en hurler par cet imbécile m'assaillaient, vrillant ma conscience avant de la déchiqueter, je réalisais que je l’aimais. Ma vie changea ce jour là.


Devenu un être ordinaire, hôte d’une méduse comme tout un chacun, je restais singulier en ce que ma méduse avait un prénom “Alex” et qu’elle ne réagissait à aucun autre ni à aucun autre corps prenant possession des charmes de ma douce, laissant pour ceux-là mon vice, bien plus agréable, s’exprimer.


***


Seule la vision idyllique qui s’offre à moi me permet de reprendre mes esprit et de rejeter la méduse à sa place, très profondément. Deux silhouettes de naïades se découpent sur la mer devenue argent à force de caresses des rayons d’une lune si haute et si ronde qu’elle emplit le ciel. Se tenant par la main, debout à l’arrière du bateau, deux sirènes nues rient à l’éclat. A peine ai-je repris le contrôle de mes sens qu’elles plongent comme un seul être dans une méditerranée apaisée et irréelle, mystique. Leurs rires retentissent à nouveau lorsqu’elles émergent, l’une près de l’autre. Le capitaine et moi somme médusés de ce tableau mythologique. Nous ne pouvons qu’imaginer les corps nus de nos déesses se frôlant espièglement. Zeus lui-même, j’en suis sûr, manque de chuter de l’Olympe tant la nature semble avoir été créée pour accueillir de telles douceurs. Lui, le capitaine et moi, nos sexes dressés, contemplons nos femmes s’embrassant à pleine bouche nimbées d’une aura argentée provoquée par les reflets de la lune. Je me branle doucement, partagé entre l’envie bestiale de plonger les rejoindre et la paresse délicieuse d’une contemplation idyllique.


Un gémissement de plaisir qui enchante le silence de la nuit surgit de ma douce. Nous somme si intensément accordés que je ressens presque le plaisir intense qui la parcourt lorsque les doigts de notre hôtesse s’aventurent en elle. Je bande de plus en plus fort. Alors qu’elle se fait doigter, ma douce embrasse son alter ego de plus belle. un balai fascinant se joue sous nos yeux concupiscents.


Elles se séparent. Aucune tristesse dans leur regard alors qu’elles nagent lascivement vers l’échelle pour remonter sur le pont. L’arrêt cardiaque nous visent à nouveau lorsque leurs corps ruisselants s’offrent sans pudeur à nos regards, scintillant, chaque gouttelette d’eau amoureusement accrochée à leurs formes délicates scintillant sous l’effet des rayons lunaires qui eux ont le bonheur de les caresser. Chacune s’avance vers son homme, pleinement satisfaite de l’effet qu’elle constate. D’un seul geste elles nous saisissent le sexe pour le branler et nous embrasser. Un frissons me parcours lorsqu’Océane colle son corps rafraîchit au mien. Sa langue au goût salé débute une danse envoûtante avec la mienne avant de la quitter sans crier gare, de descendre le long de mon torse jusqu’à mon bas ventre, sa main saisissant mes couilles pleines pour les tenir au chaud alors que sa bouche chaude s’emplit de mon gland. Elle me suce ainsi avec passion, alternant jeux de langues et aspiration diabolique. C’est au milieu de ce maelstrom de plaisir que je remarque que la main qui me branle délicatement dans la bouche de ma douce n’est pas la sienne mais celle de Magalie qui elle-même suce goulûment son époux. Mes yeux remarquent alors le rouge des ongles de ma douce entourant le sexe épais de notre capitaine, le branlant sans ménagement dans la bouche de son épouse lorsque celle-ci ne s’avise pas de l’enfourner jusqu’aux couilles.


Ma douce lâche ma queue soudainement pour s’allonger sur le dos. Sa chatte s’ouvre devant moi m’invitant explicitement à plonger vers la dégustation de ma friandise préférée. Comme si tout avait été planifié, Magalie s’allonge à son tour à ses côtés. Leurs chevelures s’enchevêtrent sur les matelas blancs et leurs bouches se trouvent à nouveau tandis que chacune parcourt le corps de l’autre de ses mains. Magalie semble particulièrement attirée par les seins de ma douce et joue tantôt avec ses tétons, tantôt les prends à pleines mains, allant même parfois jusqu’à délaisser leurs baisers fougueux pour sucer et mordiller les petits tétons durs et tendus de ma muse qui bien évidemment lui retourne avec politesse la caresse.


Cette fois, nous ne restons pas dans une contemplation passive. Alors que j’allais m’agenouiller pour déguster l’intimité qu’Océane m’offre, notre capitaine me jette un regard presque suppliant. Guère besoin d’un sens de l’empathie développé pour comprendre ce pourquoi cet homme, habitué par son métier et son milieu social à diriger, supplie. Je souris, recule de quelques pas et l’invite à se jeter sur la fleur ouverte qu’il convoite. Je prends quelques secondes pour m’exciter de voir sa tête, sa langue et ses doigts faire connaissance avec ma douce et en prendre doucement possession. Étant bien élevé et remarquant que notre hôtesse désormais délaissée a entrepris de pallier l’absence de son homme, je m’approche d’elle, m’agenouille et débute à mon tour la dégustation. Ma langue passe à l’intérieur de ses cuisses aussi salées que l’était la langue de ma muse. Mes mains se referme sur ses hanches. La jambe de mon amour lancée par dessus celle de ma victime me caresse l’épaule. J'entends les soupirs d’Océane sous les coups de langue de notre capitaine qui semble maîtriser l’art du cunilingus autant qu’il maîtrise la navigation. Ces soupirs m’excitent et accentuent ma gourmandise. Je suce, lèche, mordille le clitoris qui m’est offert tout en insérant deux doigts dans une chatte trempée d’excitation.


Perdu dans ma délectation, je remarque tout de même ma douce se mettre à quatre patte dans cette position qu’elle apprécie particulièrement. Sa cambrure aussi irréelle que la nuit qui nous enveloppe accueille la luminosité argentée d’une si belle façon que la lune semble vouloir la remercier. Pivotant légèrement, sa bouche rejoint maintenant la mienne dans la dégustation de notre hôtesse. Le ciel s’assombrit un instant lorsque notre capitaine masque la lune en se positionnant juste derrière ma douce. Il caresse la chatte d’Océane avec son gland, profitant de ces secondes mémorables avant de la pénétrer doucement, centimètre par centimètre, dans un coup de rein profond et viril. La langue de ma douce disparaît au premier cri qu’elle pousse alors que je commence à entendre le bruit de couilles claquant contre son cul. Je ne cesse de lécher la chatte écartée et offerte qui m’a été offerte tout en jetant de rapides coup d’oeils à la scène se déroulant juste à ma gauche d’un homme viril baisant ma douce comme une chienne. Elle gémit, crie, hurle parfois quand les coups de queue se font plus violent. Elle aime. Lorsque ses yeux croisent les miens, j’y lis la satisfaction, le plaisir, le défi. Une si belle rebelle.


“Baise la!”


Un ordre émis entre deux gémissements par Océane. Un autre temps, une autre fois, la cravache aurait retenti en punition d’une telle insolence. Pas cette fois. A mon tour je me redresse, saisis un préservatif, l’enfile sous les yeux de ma douce qui me défie de baiser la femme qui nous est offerte. Mon sexe rouge de désir et tendu dans la main, je pénètre d’un seul coup et jusqu’aux couilles Magalie qui se cambre violemment en réaction, jetant ainsi son sein droit dans la bouche ouverte de ma douce qui n’en peut plus de se faire prendre ainsi en levrette par un homme qui semble inépuisable.


Les deux naïades s’embrassent tout en s’offrant chacune à l’homme de l’autre. Je prends notre hôtesse avec délicatesse pendant les premières minutes, sortant ma queue presque entièrement de sa chatte avant de l’enfoncer très doucement en elle jusqu’au fond. Puis, les minutes passant, j’accélère le rythme permettant ainsi à notre capitaine d’entendre lui aussi le bruit de mes couilles, signe que sa douce épouse se fait bien défoncer. Océane est presque ailleurs tant elle se fait bien démonter. Cela ne l’empêche aucunement tout d’un coup de plonger sa bouche sur la chatte que je baise. Sa langue se pose entre le clitoris et le vagin pénétré pour lécher la colonne de ma queue épaisse accentuant ainsi le plaisir tant pour moi que pour notre hôtesse.


Nous baisons ainsi, mélangés, échangés insouciants, baignés d’une lueur mystique, dans la chaleur d’une nuit libertine parfaite.


Soudain la quiétude de ce moment est troublée par un léger bruit de moteur que nous n’avions pas remarqué si occupés que nous étions à crier notre plaisir. Un petit bateau de pêcheur s’est approché lentement et se trouve désormais à moins d’une dizaine de mètres de nous. Deux hommes sont debout sur le pont, l’un semble tenir une paire de jumelles mais je ne saurais le certifier tant je suis accaparé par la langue de ma douce appuyant sur ma queue à chaque coup de rein que je donne pour baiser notre hôtesse et par l’image de ce mâle se défoulant en elle. Je crois presque deviner qu’au moins l’un des deux se branle en matant le spectacle que nous offrons.


Étant tous en parfait accord sensuel, nous avons la même réaction. Comme un seul corps, la scène offerte à nos voyeurs se modifie afin de leur permettre une bien meilleure vue d’une expérience qui restera unique pour eux. Nos déesses se mettent à quatre patte face à eux, cul tendus vers leurs hommes émerveillés de leur audace et de leur vice. Naturellement, chacun reprends sa place derrière sa moitié. Un bonheur intense me saisit à la redécouverte des fesses parfaites de ma douce, formant un cœur parfait prêt à accueillir tout mon amour. Mon voisin, semble moins amoureux du cul qui lui est offert car n’ayant pris aucun temps d’admiration, il le défonce déjà arrachant à sa compagne des cris de plaisir qui retentissent sans doute jusqu’au port et certainement jusqu’aux oreilles de nos bienheureux voyeurs.


Ma douce ondule impatiemment sa merveilleuse cambrure, sans doute jalouse d’entendre sa voisine prendre autant de plaisir alors qu’elle est délaissée par son amant égoïste. Ne voulant la vexer plus et sachant devoir me racheter ce soir, je la pénètre avec bestialité dans le but assumé de nous satisfaire. La main de notre capitaine se pose sur sa fesse droite tandis que je donne de puissants coups de reins, accélérant le rythme de mes couilles frappant sur son clito par moments avant de ralentir à nouveau. D’une main elle caresse son clito frénétiquement, me suppliant en criant de la baiser. Par moments lorsque nos coups de queues se font suffisamment doux pour le leur permettre, nos deux déesses s’embrassent, mélangeant leurs langues tout en gémissant ou criant. Le contraste entre ces corps féminins, pure sensualité, hymne à la douceur, échangeant cette féminité exacerbée et ceux de deux mâles en rut, ruisselant à force de va et vient, avides de faire jouir celles pour qui ils vibrent est éclatant et terriblement excitant.


Un hurlement de plaisir déchire la nuit, la lune semble soudain plus brillante. Notre voisine vient de jouir avec une force rare. Comme un signal je ressens le cul d’Océane entamer une danse que je ne connais que trop bien, elle aussi approche du climax tant attendu. Sa chatte se contracte de plus en plus fort enserrant ma queue avec ferveur. Je la prends avec fermeté et douceur, caressant ses fesses avec amour, laissant ses doigts l’aider à venir. Je suis au bord de l’explosion, mon voisin n’a pas cessé son oeuvre mais semble également près de jouir. Sa respiration se fait rauque et rapide, tout comme la mienne d’ailleurs. C’est au hasard d’’un va et vient un peu plus profond que les quelques précédents que ma douce se laisse emporter à son tour dans les méandres de l’orgasme. La spirale de plaisir qui surgit semble ne pas avoir de fin tant ses cris se font nombreux et forts et que son corps est pris de soubresauts. Je la baise frénétiquement à cet instant même connaissant son goûts pour une queue victorieuse au moment précis où son corps s’abandonne. D’une main Magalie malaxe les seins d’Océane prolongeant l’orgasme et faisant ainsi durer le bonheur d’entendre jouir celle que j’aime.


Une lune géante nous cajole, une mer assoupie argentée nous accueille, deux voyeurs impromptus nous observent, et surtout quatre corps et sensualités s’accordent, se partagent, se mélangent. La liberté nous inonde.


Notre capitaine n’y tenant plus sort son sexe de la chatte qu’il défonçait. Le tenant d’une main il jouit sur le cul tendu qu’il vient de défoncer laissant échapper des cris gutturaux d’homme vaincu par le plaisir.


C’est ce moment exact choisi par ma douce pour se jeter à genoux devant moi, de profil par rapport à nos voyeurs et pour reprendre ma queue qui allaient juter dans la chaleur de sa bouche. plantant ses yeux fiévreux en moi, en mon âme, elle me branle, avale ma queue la suce, la frotte sur son visage, déclenchant ainsi une jouissance telle que j’en ai rarement connu. Mon sperme jaillit par saccade sur sa bouche et ses seins salés. Elle me déguste, me dévore, m'accueille.


La méduse a disparu.


***


Seuls quelques flashs me restent du bain de minuit une fois le bateau de pêcheur rassasié et éloigné. Des rires, des caresses, des corps dans l’eau fraîche et salée. Un retour silencieux, dos tourné à la notre nouvelle amie la lune, les corps fourbus et détendus s’assoupissant. Un bref au revoir, un sourire complice et des souvenirs.


Je ne suis plus sûr de la réalité de la scène, plus certain que nous existons réellement. Peut-être ne sommes-nous que les fantasmes d’un homme ou d’une femme enfermée dans son bureau, abattant les tâches du quotidien. Peut-on réellement croire à la réalité d’une telle soirée? La lune peut-elle être si belle? La mer peut-elle être si paisible? Le plaisir peut-il être si complet? L’amour peut-il s’exprimer avec tant de clarté?


S’il s’agit d’un rêve, soit. Si le rêve peut provoquer un doute si puissant, rêver c’est vivre.


Ma seule certitude : mon amour pour Océane est tout à la fois rêve et réalité.



Fin…


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